Selon les premiers témoignages, le jeune garçon, plein d’avenir et de promesses, a été victime d’un contexte de violence qui ne cesse de s’amplifier. Sa mort symbolise l’injustice cruelle d’une société où la vie humaine n’est plus préservée.
Dans les rues de Delmas, la peur grandit. Les parents haïtiens, inquiets, redoutent d’envoyer leurs enfants à l’école en se demandant dans quel but. Les enseignants, eux, se battent pour maintenir l’espoir d’une éducation malgré les menaces. Mais ce nouvel épisode douloureux questionne : combien de temps encore la jeunesse haïtienne devra-t-elle vivre dans la peur ? Combien de rêves devront être brisés avant que les autorités ne prennent des mesures nécessaires pour garantir la sécurité et l’avenir dans le pays ?
Au-delà des larmes et de la colère, ce drame appelle à une prise de conscience. Sachant que la jeunesse haïtienne représente l’avenir du pays, peut-on parler d'avenir si on ne préserve pas le présent ? Chaque vie arrachée est une perte irréparable, un espoir effacé, une cicatrice supplémentaire pour une nation déjà meurtrie.
Aujourd’hui, Delmas pleure un jeune rempli d'avenir, mais c’est toute Haïti qui saigne. Entre désespoir et résilience, une question demeure : saura-t-on enfin protéger cette jeunesse qui n’aspire qu’à vivre, apprendre et construire un lendemain meilleur ?
Nirva Jean Baptiste
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