1.8 magazine

  Match Lespwa : Le sport au service de la solidarité à Croix-des-Bouquets. Le 31 août 2025, dans la cour de Saint Enfance (Kay Pè a), à Croix-des-Bouquets, s’est tenu un événement hors du commun : Match Lespwa. Cette initiative, portée par le staff de Yon Lòt Imaj (YLI), visait à offrir une image positive et inspirante de la commune, souvent réduite à la violence et aux faits divers. Un objectif clair : valoriser la jeunesse engagée. L’événement avait pour but de mettre en lumière de jeunes habitants de Croix-des-Bouquets qui, malgré un contexte difficile, font preuve de détermination et de résilience. Deux matchs riches en ambiance et en sourires ont rythmé la journée. Le premier a opposé l’équipe des influenceurs, baptisée Union FC, à Espwa FC. L’Union FC a remporté le match 1-0. La revanche est survenue lors de la deuxième rencontre, où les artistes ont vaincu les influenceurs sur le même score. Un but bien plus grand que le score.  Mais le vrai but de la journée n’a pas é...

 Né dans un pays où les crises sociopolitiques et économiques se succèdent, le natif de la Cité des poètes a très tôt compris que l’art ne devait pas rester muet face aux inégalités, aux injustices et à l’écart gigantesque qui existe entre l’élite et la masse. Pour lui, la musique est un moyen de résistance, un outil de dénonciation et un espace d’expression pour ceux qui n’ont pas de voix. C’est ainsi que ses chansons se transforment en manifestes, en cris du cœur, en récits de souffrance mais aussi en chants d’espoir et de résilience. À travers des morceaux comme « Agoyé », il nous rappelle qui nous sommes, d’où nous venons et les dangers, mauvais traitements et calamités que nous avons surmontés afin de devenir la première nation noire indépendante aux yeux du monde entier. Cette chanson résonne comme un appel à la mémoire collective et à la révolte, inspirant toutes les autres nations encore enchaînées et meurtries par leurs oppresseurs. Dans la même lignée, il propose « Mato ...

Port-au-Prince, 21 août 2025, le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) a publié une circulaire afin de clarifier des informations relayées sur les réseaux sociaux au sujet d’une institution se présentant sous le nom de  " Université de la Renaissance d’Haïti, Faculté Autonome Francophone de Management International (URH-FAFMI). " Le MENFP précise que l’État haïtien n’a jamais reconnu ni autorisé l’existence d’une telle université opérant à l’étranger sous cette appellation, contrairement à ce qu’indiquait un communiqué attribué à un ministre camerounais. Selon la note officielle, l’URH-FAFMI n’est habilitée qu’à proposer des programmes de licence. Elle ne dispose donc d’aucun droit légal pour délivrer des diplômes de master ou de doctorat. Par conséquent, toute cérémonie de remise de titres académiques organisée par cette entité, en Haïti ou à l’étranger, est dépourvue de validité au regard de la législation nationale.o Le ministère rap...

Sous un soleil d’août éclatant, l'auditorium du Centre Culturel Municipal Emmanuel Charlemagne s’est transformé, le temps d’un après-midi, en véritable salle d’audience. À l’occasion de la Journée mondiale de la jeunesse, la structure Talents Cachés, en collaboration avec des étudiants en droit, a orchestré un procès simulé d’une intensité rare : la jeunesse haïtienne face à l’État haïtien. Dans ce tribunal improvisé, deux camps se sont opposés. D’un côté, la batterie d’avocats de la jeunesse, robes noires ajustées et regards déterminés, a accusé l’État de manquements graves à ses obligations : l’éducation en crise, un système de santé défaillant, et une sécurité devenue mirage. Les plaidoiries étaient vibrantes, portées par la conviction que ces droits ne sont pas des privilèges mais des garanties constitutionnelles. De l’autre côté, les avocats représentant l’État ont tenté de défendre leur bilan, évoquant les efforts consentis pour améliorer la vie de la population. Mais leurs a...

Haïti s'est réveillée une nouvelle fois endeuillée. À Delmas, un jeune garçon de 18 ans a tragiquement perdu la vie, plongeant une famille, une école et toute une communauté juvénile dans la douleur. Cet affreux drame, qui s’ajoute à une longue liste d’événements marqués par l’insécurité et l’instabilité, vient rappeler la fragilité du quotidien des jeunes haïtiens, là où apprendre et rêver devraient être des droits protégés. Selon les premiers témoignages, le jeune garçon, plein d’avenir et de promesses, a été victime d’un contexte de violence qui ne cesse de s’amplifier. Sa mort symbolise l’injustice cruelle d’une société où la vie humaine n’est plus préservée. Dans les rues de Delmas, la peur grandit. Les parents haïtiens, inquiets, redoutent d’envoyer leurs enfants à l’école en se demandant dans quel but. Les enseignants, eux, se battent pour maintenir l’espoir d’une éducation malgré les menaces. Mais ce nouvel épisode douloureux questionne : combien de temps encore la jeunesse...

  Le 11 août 2025, l’hôtel Karibe a accueilli la 7ᵉ édition de la Causerie de la Jeunesse Haïtienne, une initiative organisée par Koze Jèn Yo en collaboration avec ses différents partenaires sous le thème : " N ap prepare n, n ap patisipe." Cet événement a rassemblé plus de 300 jeunes leaders dynamiques, engagés et désireux de contribuer au développement de leur pays. La journée a été riche en échanges et en réflexions, marquée par deux panels d’une grande qualité. Le premier panel, animé par Mr. John Boisguene et Mr. Marc Alain Boucicault, a porté sur le thème « Technologie et amélioration de la participation politique des jeunes ». Les intervenants ont souligné l’importance des outils numériques pour renforcer l’engagement civique et politique des jeunes générations. Un procès simulé a également été organisé, mettant en exergue les restrictions d’âge actuellement en vigueur pour accéder à des postes décisionnels en politique. Cette mise en scène a suscité un débat approfond...